Je n'aime pas revenir chez moi.
Chaque mur, chaque meuble, me rappelle les responsabilités que j'ai choisies d'endosser.
Je me retrouve seule et ce, depuis deux semaines, avec mon petit frère.
Au lieu de profiter de mes vacances suite à une année universitaire plutôt éprouvante, je me retrouve isolée.
De nombreuses questions se bousculent dans ma tête. Des révélations plutôt bouleversantes de la part de mon père, ne font qu'accentuer mon désir de retour de ma mère, chez nous.
J'aimerais tellement retourner au stade de l'enfance, même si tout n'est qu'hypocrisie et illusion... Au moins, si je venais à souffrir, ce ne serait uniquement pour un "bobo" ou un petit amour...

J'ai un peu honte de n'écrire que maintenant. Moi qui m'était engagée à écrire, dans le but unique de me soulager du surplus de sentiments qui pouvait m'habiter ou encore pour simplement raconter ce que j'ai pu faire de la journée... J'ai délaissé ce blog pendant plusieurs mois. Plusieurs raisons, pas totalement excusables:
- Je consacre énormément de temps à mes études
- Je fais en sorte de ne pas abandonner celui qui partage ma vie
- Le reste du temps, je dors (en raison de mon investissement sans compter dans mon travail) ou je passe du temps avec le reste de ma famille.

Je fais du mieux que je peux, mais désormais, vu que j'ai terminé mes partiels, j'ai pu me reconcentrer sur moi-même et penser. En outre, je n'ai pas vu celui qui prétend m'aimer depuis plusieurs jours. Là n'est pas le problème. Ce que je lui reproche ouvertement est le fait que, lorsque je retourne au domicile familial ( lui de même ), il m'ignore. Je ne l'ai pas eu au téléphone, uniquement quelques messages par jour, au minimum deux ("bonjour" et "bonne nuit"), au maximum trois. Je ne comprend pas son attitude. A contrario, dans ma ville étudiante, il est affectueux, "presque" gentil avec moi la plupart du temps... (autre thèse à étayer) J'ai du mal à me faire à ce comportement, tout simplement car le mien ne varie pas. Je n'apprécie pas qu'on m'ignore, m'abandonne tel un jouet dont on aimerait bien se passer. Je ne suis pas n'importe qui. En théorie. En tant qu'amie, j'aimerais qu'il ne m'oublie pas comme il le fait, uniquement pour sortir avec ses amis dans des bars ou me prétexter des excuses bidons ( "Je ne peux pas, je suis en famille", "Je ne peux pas, mon père est à côté" et j'en passe...). Je voudrais qu'il me montre que je lui manque un minimum, qu'il pense à moi ( parce qu'envoyer un " bonjour" ou un "bonne nuit", je peux le faire à n'importe qui). Ce qui me blesse le plus, c'est qu'il pense soudainement à moi lorsqu'il est chez nous. Ça me fait rire. J'ai beau tout simplement lui répéter ce qui ne va pas, j'ai bien conscience que je ne parviendrai jamais à changer la nature des gens. Malheureusement, je le supporte de plus en plus mal.
Tu peux m'appeler autant de fois que tu veux Q. , je ne te répondrai pas. Et je me fiche de savoir que cette manière de procéder est complètement immature, je n'ai plus de comptes à te rendre, j'en ai assez.

Autre problème: j'ai sans cesse l'impression de devoir faire de mon mieux pour lui. Je m'explique: je dois répondre à toutes les questions de culture générale qu'il peut me poser (notamment en regardant une série, si l'un des personnages a le malheur de prononcer un mot dont je suis susceptible de ne pas connaître la définition ou autre, je suis certaine de le voir m'interroger). Bon, il est vrai que je ne pourrais prendre ce tic de façon lucrative. Néanmoins, lorsque celui-ci devient de plus en plus récurrent, cela m'agace.

Et pourtant, je l'aime et je ne cesserai sans doute jamais de l'aimer. Je pourrais éventuellement admettre toutes ces questions,
mais le fait de me prendre pour un "squat"...

J'aimerais parfois qu'il comprenne ce que je ressens...

Je suis bien consciente que souvent, mes réactions ne concordent pas avec ce que je peux éprouver.

Mais avec le temps, il devrait être capable de les détecter.

Qu'il préfère parler à d'autres personnes qu'à moi me blesse.

Et qu'il m'ignore, encore plus.

J'ai envie d'ailleurs.

Je pense à la vie que je pourrais mener si j'avais fait des choix différents, peut-être serais-je plus heureuse?

La première année de droit est un véritable calvaire. Je n'arrive pas à trouver de bonnes méthodes de travail, et de ce fait, je galère complètement. Surtout au niveau de l'apprentissage... Qui est du par coeur.

Plus jamais je me laisse submerger par le boulot, oh que non !

D'ailleurs, ma tête est réduite à l'état de passoire en ce moment...

Alors des phrases un peu trop compliquées, c'est au-dessus de mes moyens.

Plus sérieusement, si je réussis déjà mon premier semestre, je fais la fête pendant toutes les vacances!

Je suis fatiguée, je n'en peux plus... ='(

Dire que je me suis promis de mettre souvent à jour mon blog, et je ne suis même pas capable de m'y tenir!

Que dire des études supérieures? C'est horriblement dur. Non pas de la masse de travail, mes des cours, et des leçons à ingurgiter rapidement. J'avoue m'être laissée submerger, et maintenant je panique.

En ce moment, je suis avec mon classeur d'introduction à l'économie, j'ai une dissert' à finir, une autre à rédiger, une colle à apprendre, des cours à me mettre à jour... Vais-je y arriver?

Je désespère sérieusement, et je me remets vraiment en question quant à mon avenir juridique...

J'ai peur... =S

Ouf ! Emménagement, installation de toutes mes affaires, début des cours... Je suis là, bien vivante !

Mais avec peu de temps pour écrire, ce qui était bien évidemment prévisible, du faire que j'ai repris les cours lundi dernier. Et j'ai enfin découvert les cours de droit... Et le boulot qui va avec. J'avoue avoir du mal à m'adapter, le temps libre qui m'est destiné, je ne sais pas trop comment le gérer... Apprendre mes cours ? Préparer le TD que mon prof de droit constitutionnel m'a donné ?

Et je n'ai toujours pas suivi un cours de langue... Sachant que je dois absolument le faire, dans le cadre de mon master... Si d'ici là je réussi mes trois premières années... =/

C'est un nouvel univers qui s'ouvre à moi, pas déplaisant certes, mais un nouveau rythme qu'il faut absolument trouver...

Sur ce, je vais en cours ! =D

J'avoue en écrivant ces posts, que je ne pensais pas du tout être lue ! Honnêtement, ça me fait vraiment plaisir que certaines personnes prennent le temps de me lire, ce qui est plutôt agréable à penser ! Le but premier de ce blog étant de me soulager de tout ce que je ne peux pas clamer haut et fort, ni confier à quelqu'un... =)

Merci à vos commentaires, la plupart m'ont permis de réfléchir !

Pour revenir à mon dernier message, j'ai pris le temps de méditer sur le problème, et au final, je me suis dit que chacun fait des erreurs, personne n'est pas parfait, malgré pas mal de stéréotypes que les tabloïds tentent de nous bombarder... Je l'aime de toutes façons. Pourquoi devrais-je sans cesse le remettre en question ? Je tiens suffisamment à lui pour le croire, même si j'avoue me méfier. Je n'arrive pas à faire confiance malgré tout. Cependant, je préfère que ce soit comme ça. On ne sait jamais.

Avant-hier, mon ex a appelé. C'est un peu compliqué en fait. A vrai dire, je n'ai jamais eu trop de chance dans le domaine amoureux. On va appeler ce jeune homme A. Bon. Depuis que je l'ai quitté, soit quatre mois, celui-ci n'arrête pas d'appeler: pas tous les jours, mais de temps en temps, soit disant pour "prendre des nouvelles". Il ne s'agit pas de moi, mais des mes proches. Cet hypocrite a peur de moi faut croire ! Et cette fois-ci, celle de trop. J'ai arraché le téléphone de ma mère de ses mains, et je l'ai incendié. En espérant qu'il lâche l'affaire, parce que ça ne peut plus durer.

J'avoue ne pas comprendre. Pourquoi harceler son ex quand ce dernier spécifie clairement que tout est terminé ? Pourquoi s'obstiner à reconquérir l'autre ? C'est ridicule. Même si l'on est éperdument amoureux, lorsque ça s'est terminé au moins une fois, je persiste à croire que quelque chose s'est officiellement brisé. Et plus jamais, le couple retrouvera la passion d'autrefois.
Autant passer à autre chose, la vie nous met sur notre chemin des gens merveilleux, il faut tout simplement les trouver... Mais jamais tenter de revivre le passé. Ce n'est jamais agréable.

Pourquoi suis-je condamnée à ressentir des émotions qui ne correspondent pas au moment correspondant ?

Je m'explique: cela fait maintenant deux mois que je sors avec lui... Et, en m'exprimant mal (encore ma faute remarque), il s'est mis à me parler de sa première fois. Bon, j'avoue que je m'attendais à ce qu'il ne l'ait jamais fait, vu ce qu'il me disait, et je suis tombée de haut lorsque j'ai appris qu'il s'avérait être le contraire. Par ailleurs, cette fille, ce n'était pas l'unique ex que je lui connaissais, mais une autre, qui n'était pas une fille avec laquelle il sortait avec, mais une apparemment comme ça...

Je sais pertinemment que c'est son passé, que je n'ai pas à lui en vouloir, mais ce sentiment contradictoire que je perçois... Je n'arrive même pas à décrire ce que c'est... Et même en me forçant à faire celle qui est intéressée et compréhensive, je n'y arrive pas. Résultat: je me retrouve bêtement à regarder mon téléphone, en me persuadant de lui envoyer un message, mais je n'y parviens pas, et je ne veux pas risquer une dispute pour rien...

Seulement, comprendre comment on peut coucher avec une fille avec laquelle on ne sort même pas n'est pas dans mes capacités, et même s'il m'a dit qu'il regrettait amèrement ce qu'il s'était passé avec elle, et qu'il souhaitait oublier cet épisode de sa vie, il est évident que je ne parviens plus à le percevoir comme avant. Je l'ai sans doute imaginé trop parfait, comprenant sans équivoque ce que je peux penser, sans même lui en faire part. Je dois vraiment avoir un problème.

Journée morose aujourd'hui. Rien envie de faire... Rester emmitouflée sous la couette,à me dire que la galère Nancy continue. Cela fait depuis plusieurs semaines que nous faisons les magasins de déco, meubles, etc. afin de meubler ce qui semble être un logement pour mes études. Hier encore, j'ai été acheter des meubles ! Et accessoirement, j'ai perdu une après-midi entière, pour rentrer chez moi à 19h30. Vivement que ça se termine !

Samedi, je pars un peu plus d'une semaine dans le Sud. En espérant pouvoir me ressourcer avant d'emménager officiellement dans mon petit F1 ! Et d'attaquer ma première année de droit...

En attendant, je reste affalée sur mon lit, malgré moult tentatives de mes proches, pour me faire bouger xD

Décidément.

J'ai besoin d'écrire aujourd'hui.

Je crois que j'ai un problème de confiance. Quoi que je fasse, je doute des personnes qui m'entourent, je me pose des questions par rapport à la fidélité et à l'honnêteté qu'ils peuvent m'accorder. Alors je me méfie, tout en sachant pertinemment que ce n'est pas la solution à adopter.

En ce moment, il fait la fête. Chez un ami à lui. Il m'a proposé de venir avec lui, mais je n'aime pas savoir que je vais me retrouver seule face à des personnes que je ne connais pas. Alors j'ai refusé, mais en même temps, ce refus me laisse un goût amer. Qu'est-ce qu'il pourrait y faire? Et si son ex s'y trouve?

J'ai vraiment l'impression de devenir parano...='(